Sentiment d'exil


Aujourd’hui, des milliers d’hommes migrent pour rechercher, une vie meilleure, le bonheur ? Ils arrivent pour la plupart à fuir leur malheur, si l’on peut dire. Arrivés, ils y croient, le doute n’est plus possible, pourtant la « galère » n’est pas finie elle continue mais différemment.

Notre homme a voyagé, prit la petite porte pour s’enfuir, seul. Et oui, la solitude, un mot qui revient malheureusement trop souvent. Sa demande d’asile faite, c’est l’attente … Mais le pire dans tout cela, c’est l’indifférence de nous autres : le passage devant le juge pour la réponse : « Vous restez ». Vous n’êtes qu’un homme parmi tant d’autres. Votre histoire, ils l’ont entendue, mais pas sitôt que vous aurez franchi la porte du tribunal, et bien elle sera archivée, mais pas dans les mémoires. Finalement vous n’êtes qu’un numéro, rien de plus.

Maintenant il a le statut de refugié, qu’il aille où bon lui semble dans le pays. Il décide d’aller à Grenoble où il a quelques contacts.

Mais on ne peut pas toujours s’installer et compter sur les autres. Alors il dort parfois dehors, cela ne lui est jamais arrivé au Congo, Son pays. Les paysages sont différents, les regards … Adossé contre ce mur, vous n’êtes plus l’homme qui lutte pour la vraie démocratie, vous êtes cet homme qui souffre et tente de survivre avec sa nouvelle liberté. « Le bonheur est resté derrière nous ».

Aujourd’hui il a une situation stable, il accompagne les handicapés. Il est au service des autres, comme il l’était au Congo. Il mène sa vie, dans l’indifférence de tous.

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